Le RSACQ, ou le Réseau pour la sécurité alimentaire au Centre-du-Québec se veut une gouvernance alimentaire régionale inclusive et intersectorielle. Elle rassemble les diverses parties prenantes du système alimentaire durable et celles qui le soutiennent pour bâtir la sécurité alimentaire. Pour en savoir plus, consultez la section « À propos ».

Pour connaître quelles sont les initiatives et démarches ayant cours près de chez vous, vous pouvez consulter la « Carte des initiatives en sécurité alimentaire » ou la section « Démarches locales », pour savoir ce qui se brasse dans votre MRC. Pour des questions sur les démarches régionales, vous pouvez nous les faire parvenir dans la section « Nous joindre ».

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L’accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive permettant à toute la population de satisfaire ses besoins nutritionnels et ses préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. La sécurité alimentaire est un concept englobant, qui inclut également les principes suivants : l’aptitude de chacun à acquérir des aliments est assurée ; l’accès à une information simple, fiable et objective qui permet de faire des choix éclairés est assuré ; les aliments sont obtenus d’une manière qui respecte la dignité humaine ; la consommation et la production des aliments reposent sur les valeurs sociales à la fois justes, équitables et morales ; les aliments sont produits et distribués d’une manière respectueuse d’un système agroalimentaire durable » (MSSS, 2008).

Non. L’insécurité alimentaire correspond à un accès inadéquat ou incertain aux aliments de haute valeur nutritive, principalement en raison d’un manque de ressources financières. (…) il existe une distinction entre le concept de l’insécurité alimentaire lié au revenu des ménages et le concept de sécurité alimentaire à l’échelle d’une communauté. L’insécurité alimentaire, indicateur mesuré dans le présent outil, est surtout liée au revenu disponible pour un ménage pour se nourrir, alors que la sécurité alimentaire communautaire intègre plusieurs aspects : disponibilité, accès, utilisation, stabilité, agentivité et durabilité (INSPQ, 2024). Pour bâtir la sécurité alimentaire, il importe donc de travailler autant à des échelles individuelles, que collectives et sociales.

« Un réseau de collaboration territorial qui intègre la production, la transformation, la distribution et la consommation de produits alimentaires ainsi que la gestion des matières résiduelles, dans le but d’accroître la santé environnementale, économique et sociale de la collectivité. Il comprend les acteurs, les activités et les infrastructures soutenant la sécurité alimentaire d’une population et repose sur une gouvernance alimentaire territoriale ». (Vivre en Ville, 2015).

Les actions qui favorisent un système alimentaire durable peuvent sembler loin de l’idée que l’on se fait de la sécurité alimentaire, mais elles ont pourtant des impacts variés et complémentaires sur la capacité des personnes à accéder économiquement et physiquement à une saine alimentation. Des kiosques fermiers ou des épiceries en ligne facilitent l’accès physique aux aliments locaux. Des initiatives de glanage favorisent l’accès économique aux aliments pour les cueilleurs, tout en redonnant aux producteurs et aux organismes d’aide alimentaire. On peut aussi considérer qu’elle améliore la littératie alimentaire des cueilleurs en les rapprochant du monde bioalimentaire. En agissant sur le système alimentaire lui-même, de manière structurelle, on travaille en complémentarité avec les actions qui visent à favoriser la capacité des individus à se débrouiller dans ce système. Pour en savoir plus, consultez le vidéo « Bâtir la sécurité alimentaire » dans la section « Vidéos »